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04-02-2012
Festival du premier roman de Chambéry
copertina libro

Chabname Zariâb, "Le Pianiste Afghan"

Chabname a 6 ans quand elle doit laisser son Afghanistan pour partir en France, où elle grandira avec des questions insistantes : Où est-il Milad, son ami d’enfance? Qu’est-ce qui s’est passé à ce petit pianiste ? Qu'en est-il de sa cicatrice qu’il s’était gagnée lorsqu'en héros il avait cherché  à sauver sa petite amie? En France, elle apprend peu à peu à être française, elle vit son adolescence comme une fille ordinaire, dans son insouciance, mais elle porte toujours dans son cœur l’envie de renter en Afghanistan, chez son père, pour retrouver son Milad, avec qui elle partage des années et des années de souvenirs. À vingt ans elle décide enfin de retourner à Kaboul, mais là rien n’est comme avant: la guerre a tout changé ; sa ville, sa vielle maison, la vie du pays et celle de son cher ami d’enfance, dont elle sait quelque chose grâce à une amie qui a des contacts avec des soldats, tout a changé radicalement. Elle est retourné en Afghanistan seulement pour revoir Milad, pour réaliser finalement son désir, mais est-elle arrivée à temps pour le revoir?..
L’amour qui veut gagner sur la guerre, l’envie de retourner au passé qui dépasse la peur de le faire, l’innocence d’un enfant qui cherche à comprendre ce qui lui arrive, le drame d’une famille détruite par la guerre et les histoires tristes et émouvantes de ceux qui la vivent, ce sont les thèmes les plus présents dans la narration. Dans ce livre, qui est une autobiographie, l'auteur est allée au-delà de la superficialité des personnes qui regardent la guerre de l’extérieur pour raconter son histoire. Elle raconte les drames d’une petite fille qui se réveille un matin  et se retrouve à vivre une vie qui n’est pas la sienne, une vie totalement bouleversée; une fille qui a vécu la guerre sur sa peau et qui en porte encore les marques; la même fille qui, dans son innocence, a aimé les Russes parce qu’elle n’aurait jamais imaginé que ces beaux hommes aux yeux bleus porteraient la guerre dans son pays et qui, avec la même innocence, détestait cet enfer uniquement parce que il l’avait éloignée de son Milad et de ses poissons rouges. Chabname apprendra seulement quand elle reviendra à Kaboul qu’elle a grandi dans une ville qui n’était pas la sienne, dans un pays totalement différent de celui de ses origines, et que cela marquera sa vie à jamais.
Elle raconte tout cela avec légèreté et finesse, comme si à chaque ligne elle voulait nous faire sentir de plus en plus près d’elle, comme si nous étions spectateurs de sa vie.

Ilaria Gazzola, Liceo Linguistico "G. Vasco" di Mondovì